À quelques heures du scrutin tant attendu pour la présidence de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), l’ambiance est électrique. Sept prétendants ont tenté leur chance, preuve que ce poste, loin d’être une simple fonction administrative, est devenu un véritable symbole de pouvoir, de prestige et d’influence – au Sénégal comme à l’international.
🎯 Un poste stratégique au cœur du pouvoir sportif
Être président de la FSF, ce n’est pas juste gérer des matchs ou signer des papiers. C’est piloter l’avenir du foot sénégalais dans son ensemble : compétitions nationales, gestion des clubs, encadrement de la sélection nationale – véritable locomotive du sport roi au pays. C’est aussi représenter le Sénégal auprès des grandes instances comme la FIFA et la CAF, avec à la clé des financements, des projets de développement et des opportunités diplomatiques. En bref, un fauteuil ultra-courtisé… et pas que par des passionnés de ballon rond.
🤝 Alliances, retraits et ambitions
Le retrait stratégique de Me Moustapha Kamara, qui a choisi de soutenir Augustin Senghor, a marqué un tournant dans la campagne. Ce dernier, président sortant, vise un cinquième mandat. Son bilan ? Une CAN remportée en 2021 et une régularité impressionnante dans les grandes compétitions. Mais après plus de 15 ans à la tête de la FSF, des voix s’élèvent pour réclamer du sang neuf.
🔄 L’opposition s’organise
Une coalition d’anciens alliés devenus opposants s’est formée pour contrer cette nouvelle candidature. L’objectif est clair : tourner la page Senghor. Parmi les challengers, Mady Touré revient une fois encore, fidèle à ses ambitions. Patron de Génération Foot, il porte une vision résolument orientée “clubs”, en contraste avec le modèle fédéral défendu par Senghor.
📢 Pourquoi autant d’intérêt pour cette élection ?
Simple : la présidence de la FSF, c’est le mix parfait entre sport, politique, diplomatie et business. Visibilité médiatique XXL, réseau international, capacité à lancer des projets structurants (académies, stades, partenariats)… tout est là pour attirer ambitions et stratégies.
⚖️ Un scrutin sous haute tension
Ce samedi, ce ne sera pas seulement un vote sportif. Ce sera un vrai bras de fer politique, où s’affrontent visions du foot, équilibres régionaux, familles de clubs et soutiens discrets mais puissants. Augustin Senghor part peut-être avec une longueur d’avance… mais le vent de changement souffle fort. Et dans les coulisses, la bataille est loin d’être finie.
🗳️ Verdict dans quelques heures.
