Depuis l’annonce des projets retenus pour l’année 2025, Mor Talla Gueye alias Nitdoff est partout. Plateaux télé, lives Facebook, interviews radios… Le rappeur ne lâche pas le micro, mais cette fois, ce n’est pas pour clasher : il est en mission transparence.
🧩 Le FDCUIC, un fonds souvent flou pour les artistes
Le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries Créatives (FDCUIC), mis en place par l’État du Sénégal, a toujours suscité des débats dans le milieu. Manque de clarté, critères flous, frustrations des non-sélectionnés… En 2025, c’est différent. Ou plutôt, Nitdoff a décidé que ça allait l’être.
📺 Un porte-voix pour l’information
Le rappeur engagé multiplie les prises de parole, expliquant point par point le fonctionnement du fonds : critères d’éligibilité, processus de sélection, composition des jurys, erreurs fréquentes des candidats, et surtout, comment mieux se préparer pour les prochaines éditions.
Il ne parle pas au nom du FDCUIC, mais en militant de la culture, qui veut casser le mur entre les institutions et les artistes.
« Le fonctionnement était basé sur du au favoritisme. Mais maintenant ce n’es plus possible », a-t-il déclaré sur un plateau télé récent.
📢 Un appel à la maturité du secteur
À travers ses interventions, Nitdoff pousse les acteurs culturels à sortir de la victimisation et à se professionnaliser. Il insiste : tout le monde ne peut pas être financé chaque année, mais tout le monde peut apprendre à mieux candidater.
Il en profite aussi pour saluer les avancées du FDCUIC, tout en appelant à plus d’accompagnement et de pédagogie pour les jeunes porteurs de projets en banlieue ou en région.
🧠Une stratégie d’influence utile
Ce que fait Nitdoff, c’est plus qu’un buzz. Il utilise son influence pour élever le niveau de conscience dans le game. À une époque où les artistes gueulent souvent dans le vide, lui choisit d’expliquer, de décrypter, et de former l’opinion. Un vrai service public à sa manière.
À travers ses apparitions médiatiques, Nitdoff nous montre qu’un artiste peut aussi être un acteur de changement structurel. Moins de clash, plus de classe : voilà une nouvelle vibe dans les cultures urbaines. Et si c’était ça, le vrai leadership culturel en 2025 ?
